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Le saint du jour

mardi 22 mars 2022

Aujourd'hui, nous célébrons  Veuve de Santa Lea

22 mars † Rome, 384


La vie de cette sainte ne nous est connue que par les écrits de saint Jérôme, qui en parle dans une lettre à la dame Marcella, animatrice d'une communauté quasi monastique de femmes dans sa résidence sur l'Aventin. Léa est également issue d'une famille noble : veuve très jeune, il semblait qu'elle épouserait plus tard un personnage illustre, Vezzio Agorio Pretestato, appelé à assumer la dignité de consul. Mais elle est plutôt entrée dans la communauté de Marcella, où les Écritures sont étudiées et priées ensemble, vivant dans la chasteté et la pauvreté. Avec ce choix, Léa inverse les voies et les rythmes de sa vie. Marcella a une confiance totale en elle : à tel point qu'elle lui confie la tâche de former les jeunes femmes à la vie de foi et à la pratique de la charité cachée et silencieuse. Quand Girolamo en parle, en 384, Léa est déjà morte. (Avenir)

 

Étymologie : Lea = lionne, du latin

Martyrologe romain : Commémoration de sainte Léa, veuve romaine, dont les vertus et dont la mort reçurent les louanges de saint Jérôme .

ÉVANGILE DU JOUR

Extrait de l'Evangile selon Matthieu
Mt 18 : 21-35
 
A ce moment-là, Pierre s'approcha de Jésus et lui dit: «Seigneur, si mon frère commet des péchés contre moi, combien de fois devrai-je lui pardonner? Jusqu'à sept fois ? ». Et Jésus lui répondit: «Je ne te dis pas jusqu'à sept, mais jusqu'à soixante-dix fois sept.
Pour cette raison, le royaume des cieux est comme un roi qui voulait régler ses comptes avec ses serviteurs. Il avait commencé à régler ses comptes lorsqu'il fut présenté à un homme qui lui devait dix mille talents. Comme il ne pouvait pas rembourser, le maître ordonna qu'il soit vendu avec sa femme, ses enfants et tout ce qu'il possédait, et ainsi il remboursa la dette. Alors le serviteur, prosterné à terre, le supplia en disant : « Aie patience avec moi et je te rendrai tout ».
  Le maître eut pitié de ce serviteur, le laissa partir et lui remit sa dette.
Dès qu'il fut parti, ce serviteur trouva un de ses compagnons, qui lui devait cent deniers. Elle l'a attrapé par le cou et l'a étranglé en disant : "Rends-moi ce que tu dois !" Son compagnon, prosterné au sol, le pria en disant : « Aie patience avec moi et je te rendrai ». Mais il ne voulut pas, alla le faire jeter en prison, jusqu'à ce qu'il ait payé la dette.
Voyant ce qui se passait, ses compagnons furent très désolés et allèrent rapporter à leur maître tout ce qui s'était passé. Alors le maître fit venir cet homme et lui dit : "Méchant serviteur, je t'ai remis toute cette dette parce que tu m'as supplié. N'étais-tu pas aussi censé avoir pitié de ton compagnon, comme j'ai eu pitié de toi ?". Indigné, le maître le livra aux tortionnaires, jusqu'à ce qu'il ait remboursé tout ce qui lui était dû.
De même mon Père céleste fera de vous si vous ne pardonnez pas de tout votre cœur, chacun à son frère. »

PAROLES DU SAINT PERE

La parabole d'aujourd'hui nous aide à saisir pleinement le sens de cette phrase que nous récitons dans la prière du Notre Père : « Remets-nous nos dettes comme nous remettons à nos débiteurs » (Mt 6, 12). Ces paroles contiennent une vérité décisive. Nous ne pouvons pas attendre le pardon de Dieu pour nous-mêmes si nous n'accordons pas à notre tour le pardon à notre prochain. C'est une condition : penser à la fin, au pardon de Dieu, et arrêter de haïr ; chasser la rancune, cette mouche agaçante qui va et vient. Si nous ne nous efforçons pas de pardonner et d'aimer, nous ne serons ni pardonnés ni aimés non plus. (Angélus, 13 septembre 2020)

 

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